L’Ascension de Jesus Christ

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Deuxieme mystere glorieux du Rosaire ( chapelet ) :

 

 

L’Ascension de Jésus Christ au Ciel :

 

Ascension

Ascension  de Jésus Christ au Ciel

 

1-  d’après les visions et paroles de Jésus données à Maria Valtorta dans  « l’Evangile tel qu’il m’a été révélé » :

2 –  puis d’après les visions de Anne Catherine Emmerich , cliquez ici pour y accéder

Jésus appelle près de Lui les bergers, Lazare, Joseph, Nicodème, Manaën, Maximin et les autres des soixante-douze disciples. Mais il garde surtout près de Lui les bergers pour leur dire : « Ici. Vous près du Seigneur qui était venu du Ciel, penchés sur son anéantissement, vous près du Seigneur qui retourne au Ciel, avec vos esprits qui jouissent de sa glorification. Vous avez mérité cette place car vous avez su croire malgré les circonstances défavorables et vous avez su souffrir pour votre foi. Je vous remercie tous de votre amour fidèle. Je vous remercie tous. Toi, Lazare, mon ami. Toi, Joseph, et toi, Nicodème, pleins de pitié pour le Christ quand cela pouvait être un grand danger. Toi, Manaën, qui as su mépriser les faveurs sordides d’un être immonde pour marcher dans mon chemin. Toi, Étienne, fleur couronnée de justice qui as quitté l’imparfait pour le parfait et qui seras couronné d’un diadème que tu ne connais pas encore mais que t’annonceront les anges. Toi, Jean, pour un bref laps de temps frère au sein très pur et venu à la Lumière plus qu’à la vue. Toi, Nicolaï, qui, prosélyte, as su me consoler de la douleur des fils de cette Nation. Et vous, disciples bonnes et courageuses, dans votre douceur, plus que Judith. Et toi, Margziam, mon enfant, et qui dorénavant prends le nom de Martial, en souvenir du petit romain tué sur le chemin et déposé à la grille de Lazare avec un cartel de défi : “Et maintenant dis au Galiléen qu’il te ressuscite, s’il est le Christ et s’il est ressuscité”, le dernier des innocents qui en Palestine ont perdu la vie pour me servir bien qu’inconsciemment, et prémices des innocents de toute Nation qui, venus au Christ, seront pour cela haïs et éteints prématurément, comme des boutons de fleurs arrachés à leur tige avant qu’ils n’éclosent. Et ce nom, ô Martial, t’indique ton futur destin : sois apôtre en des terres barbares et conquiers-les à ton Seigneur comme mon amour a conquis le jeune romain pour le Ciel.

 Tous, tous bénis par Moi dans cet adieu, pour demander au Père la récompense de ceux qui ont consolé le douloureux chemin du Fils de l’Homme. Bénie l’Humanité dans sa partie choisie qui existe chez les juifs comme chez les gentils, et qui s’est montrée dans l’amour qu’elle a eu pour Moi. Bénie la Terre avec ses plantes et ses fleurs, ses fruits qui tant de fois m’ont fait plaisir et m’ont restauré. Bénie la Terre avec ses eaux et ses tiédeurs, à cause des oiseaux et des animaux qui bien des fois ont surpassé l’homme pour réconforter le Fils de l’Homme. Béni sois-tu, soleil et toi, mer, et vous, monts, collines, plaines. Soyez bénies vous, étoiles qui avez été pour Moi des compagnes dans la prière nocturne et dans la douleur. 218> Et toi, lune, qui m’as éclairé pour me diriger dans mon pèlerinage d’évangélisateur. Soyez toutes bénies, vous, créatures, œuvres de mon Père, mes compagnes en cette heure mortelle, amies pour Celui qui avait quitté le Ciel pour enlever à l’Humanité affligée les tribulations de la Faute qui sépare de Dieu. Et bénis vous aussi, instruments innocents de ma torture : épines, métaux, bois, cordages tordus, parce que vous m’avez aidé à accomplir la Volonté de mon Père ! »

Quelle voix de tonnerre a Jésus ! Elle se répand dans l’air chaud et tranquille comme le son d’un bronze qu’on a frappé, elle se propage en ondes sur la mer des visages qui le regardent de tous côtés. Je dis que ce sont des centaines de personnes qui entourent Jésus qui monte, avec les plus aimés, vers le sommet de l’Oliveraie. Mais Jésus, arrivé près du Camp des Galiléens où il n’y a plus de tentes à cette époque entre les deux fêtes, ordonne aux disciples : « Faites arrêter les gens où ils se trouvent, et puis suivez-moi. »

 Il monte encore jusqu’au sommet le plus haut de la montagne, celle qui est déjà plus proche de Béthanie, qu’elle domine d’en haut, que de Jérusalem. Serrés autour de Lui sa Mère, les apôtres, Lazare, les bergers et Margziam. Plus loin, en demi-cercle pour tenir en arrière la foule des fidèles, les autres disciples.

Jésus est debout sur une large pierre qui dépasse un peu, toute blanche au milieu de l’herbe verte d’une clairière. Le soleil l’investit rendant son vêtement blanc comme la neige et faisant briller comme de l’or ses cheveux. Ses yeux brillent d’une lumière divine.

Il ouvre les bras en un geste d’embrassement. Il paraît vouloir serrer sur son sein toutes les multitudes de la Terre que son esprit voit représentées dans cette foule.

 Son inoubliable, son inimitable voix donne le dernier ordre : « Allez ! Allez en mon Nom pour évangéliser les gens jusqu’aux extrémités de la Terre. Que Dieu soit avec vous, Que son Amour vous réconforte, que sa Lumière vous guide, que sa Paix demeure en vous jusqu’à la vie éternelle. »

Il se transfigure en beauté. Beau ! Beau comme sur le Thabor et davantage. Tous tombent à genoux pour l’adorer. Lui, pendant que déjà il se soulève de la pierre sur laquelle il est posé, cherche encore une fois le visage de sa Mère, et son sourire atteint une puissance que personne ne pourra jamais rendre… C’est son dernier adieu à sa Mère. Il monte, monte… Le soleil, encore plus libre de le baiser, maintenant que nul feuillage même léger ne vient intercepter ses rayons, frappe de son éclat le Dieu-Homme qui monte avec son Corps très Saint au Ciel, et dévoile ses Plaies glorieuses qui resplendissent comme de vivants rubis. 219> Le reste est un sourire de lumière nacrée. C’est vraiment la Lumière qui se manifeste pour ce qu’elle est, en ce dernier instant comme dans la nuit natale. La Création étincelle de la lumière du Christ qui s’élève. Lumière qui dépasse celle du soleil. Lumière surhumaine et bienheureuse. Lumière qui descend du Ciel à la rencontre de la Lumière qui monte…

Et Jésus Christ, le Verbe de Dieu, disparaît à la vue des hommes dans un océan de splendeurs…

Sur terre, deux bruits seulement dans le silence profond de la foule extasiée : le cri de Marie quand il disparaît : « Jésus ! » et la plainte d’Isaac.

Un religieux étonnement a rendu les autres muets, et ils restent là, jusqu’à ce que deux lumières angéliques d’une extraordinaire candeur apparaissent sous une forme humaine, pour dire les paroles rapportées dans le premier chapitre des Actes des Apôtres

(  « Gens de Galilée, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? Ce Jésus qui vous a été enlevé pour le ciel viendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »  )

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L’Ascension de Jésus Christ au Ciel :

( d’apres les visions de Anne Catherinne Emmerich )

Arrivé près de la montagne des Oliviers, le Seigneur se reposa de nouveau avec eux dans un lieu de plaisance semblable au précédent, mais plus spacieux. Plusieurs des saintes femmes vinrent encore le rejoindre ici. Ce lieu était très agréable et très frais ; l’herbe y était fort haute et j’étais surprise qu’elle ne fût foulée nulle part Il y avait maintenant tant de personnes autour de Jésus que je ne pouvais plus les compter. Tous les sentiers détournés que le Seigneur avait suivis me rappelaient les nombreux sentiers que je vois ordinairement à côté de la route de vie qui mène directement à la Jérusalem céleste et par lesquels la grâce de Dieu nous conduit pour que nous puissions plus longtemps donner au prochain des marques de notre charité. Il me parut aussi que le Seigneur ne suivait ces chemins détournés que par charité pour les disciples, pour consacrer plus de temps à les préparer. Il s’entretint très longtemps avec eux, comme quelqu’un qui va mettre fin à son oeuvre et qui est sur le point de se séparer de ses amis. Ils pressentaient maintenant que le moment de la séparation approchait ; toutefois ils ne croyaient pas que ce fut si tôt.

Le soleil s’élevait déjà : mais je ne sais pas si je dis bien, car dans ce pays le soleil ne me paraît pas s’élever autant qu’ici : il paraît toujours plus rapproché. Je ne le vois pas se lever comme ici sous la forme d’un petit globe : il m’apparaît bien autrement resplendissant, et la plupart du temps ses rayons ne me semblent pas si délies, mais semblables à de larges bandes de lumière. J’ai commis une erreur en me servant du terme  » s’élever  » ; j’aime mieux dire que le soleil partant de l’horizon s’était avancé davantage dans le ciel. Ils s’étaient bien arrêtés ici une heure. Maintenant aussi le mouvement de la vie avait recommencé à Jérusalem et beaucoup de gens s’étaient rassemblés autour de la montagne des Oliviers et se livraient à des entretiens animés. Plusieurs groupes sortant de la ville se dirigeaient aussi de ce côté. On voyait déjà dans le lointain une certaine agitation tumultueuse et les chemins les plus étroits étaient encombrés : cependant il restait un espace vide autour de Jésus et des siens.

Le Seigneur se dirigea alors vers Gethsémani : il gravit la montagne à l’endroit où se trouve le jardin des Oliviers, sans passer par le chemin où l’on s’était saisi de lui.

La foule allait comme en procession sur les divers chemins qui serpentaient autour de la montagne, et beaucoup de groupes se frayaient un passage à travers des buissons, des haies et des clôtures de jardins. Le Seigneur devenait de plus en plus lumineux, et la rapidité de sa marche allait croissant. Les disciples se hâtaient, mais sans pouvoir l’atteindre ; et comme le Seigneur était au haut de la montagne, tout environné de lumière, je vis parmi les personnes qui formaient le cercle autour de lui, toutes celles qui étaient venues de Jérusalem à sa rencontre le dimanche des Rameaux : je vis entre autres, parmi elles, la chère Séraphia (Véronique). Lorsque le Seigneur fut arrivé au sommet de la montagne, il parut resplendissant de blancheur comme la lumière du soleil. et il descendit du ciel vers lui une sphère lumineuse où brillaient toutes les couleurs de l’arc-en-ciel. Tous ceux qui se portaient en avant s’arrêtèrent éblouis et comme aveuglés, formant un large cercle autour de lui. Je vis le Seigneur encore plus lumineux et plus éclatant que l’auréole de gloire qui l’environnait. Il posa sa main gauche sur sa poitrine, et, levant la main droite il se tourna de tous les côtés donnant sa bénédiction au monde entier. La foule se tenait immobile et silencieuse, mais je vis que tous furent bénis. Il ne bénit pas comme les rabbins avec la paume de la main, mais à la façon des évêques chrétiens. La bénédiction qu’il donna au monde me fit éprouver un sentiment très vif de joie intérieure.

Cependant une lumière partant du ciel vint se confondre

avec sa propre lumière, et je vis sa forme visible, à partir de la tête, se perdre dans cette splendeur céleste, s’y élever et s’y évanouir en quelque sorte. C’était comme un soleil entrant dans un autre, une flamme se perdant dans une masse lumineuse, une étincelle volant dans une flamme. C’était comme lorsqu’on regarde le soleil en plein midi, si ce n’est que la lumière était d’une blancheur plus éclatante : le plein jour paraissait obscur en comparaison. Je ne pouvais plus voir sa tête, je distinguais encore ses pieds brillants de lumière : mais enfin il disparut com-plètement, perdu dans la splendeur céleste. Je vis de tous côtés des âmes innombrables entrer dans cette lumière, et disparaître dans le ciel avec le Seigneur. Je ne puis dire que je l’aie vu comme quelque chose qui vole dans l’air et qui va toujours s’amoindrissant, mais je l’ai vue s’élever et disparaître dans une nuée resplendissante.
Avec la nuée lumineuse, il tomba comme une rosée de lumière sur tous les assistants : lorsque l’éclat de la lumière devint tel que les yeux ne purent plus le suppor-ter, toits furent saisis d’effroi et de stupeur. Les apôtres et les disciples étaient ceux qui se tenaient le plus près de Jésus : ils furent la plupart complètement éblouis; tous baissèrent les yeux à terre, et plusieurs se prosternèrent sur leur face. La sainte Vierge se tenait immédiatement derrière eux et regardait tranquillement devant elle.
Ait bout de quelques instants, lorsque la lumière se fut un peu affaiblie en s’éloignant, toits les assistants immo-biles à leurs places et gardant le plus profond silence, quoique agités par les émotions les plus diverses, suivirent des veux l’apparition lumineuse qui resta encore quelque temps visible, et je vis descendre dans cette lumière deux figures, petites d’abord, mais qui bientôt grandissant, ap-parurent sous la forme d’hommes vêtus de longues robes blanches et ayant des bâtons à la main comme des pro-phètes. Ils parlèrent aux assistants : leur voix était écla-tante comme le son de la trompette, et il me semblait qu’on devait les entendre de Jérusalem. Sans faire un geste ni un mouvement, ils prononcèrent ces paroles :

 » Hommes de Galilée, pourquoi restez vous là à regarder le ciel ? Ce Jésus qui a été enlevé au ciel du milieu de vous, reviendra comme vous l’avez vu monter au ciel « . Avant ainsi parlé, ces figures disparurent, mais la lu-mière céleste persista encore un certain temps, puis s’af-faiblit par degrés, et enfin s’évanouit de même que le jour se perd dans la nuit. Maintenant les disciples étaient tout à fait hors d’eux mêmes: maintenant ils connaissaient leur sort. Le Seigneur les avait quittés pour retourner à son Père céleste. Plusieurs tombèrent presque évanouis dans l’excès de la douleur et du saisissement. Pendant ce temps–là la lumière céleste disparut tout à fait; ils reprirent des forces et les autres se pressèrent autour d’eux. Beaucoup de personnes formèrent des groupes, et les femmes elles-mêmes se rapprochèrent; ils restèrent ainsi longtemps encore, réfléchissant, s’entretenant et regardant en l’air; puis enfin, les disciples reprirent le chemin de Jérusalem, et les femmes les suivirent. La sainte Vierge, Pierre et Jean avaient l’âme en paix et ressentaient une grande conso-lation ; mais je vis aussi plusieurs personnes dont le coeur n’était pas touché et qui s’en allaient doutant tou-jours. Je vis toute cette foule se disperser peu à peu. Il y avait une pierre plate à l’endroit où se lit l’Ascension. Jésus se tenait debout sur cette pierre, lorsqu’il parla pour la dernière fois avant le moment où il donna sa bénédiction, et où il entra dans la nuée lumineuse. La trace de ses pieds resta imprimée sur la pierre comme aussi l’empreinte de la main de la sainte Vierge. (Anne Cathe-rine n’a point dit où se trouvait cette dernière.)
Il était plus de midi lorsque toute la foule s’écoula. Je vis les disciples et la sainte Vierge aller au cénacle. Comme ils se sentaient seuls désormais, ils furent d’a-bord inquiets, se regardant comme délaissés. Je me disais qu’ils avaient tort puisqu’il leur restait la promesse de Jésus. J’aurais donné ma vie pour la garantir.

Note : Anne Catherine ne reproduisit pas ces paroles qui sont tirées des Actes des Apôtres : elle se borna à dire  » qu’ils leur adressèrent quelques paroles.  »
(Note du Pèlerin.)

Mais lorsqu’ils furent réunis dans la maison, ils trouvèrent une consolation particulière dans la présence de la sainte Vierge au milieu d’eux, et dans sa contenance calme et assurée : ils mirent toute leur confiance dans la parole du Seigneur suivant laquelle elle devait être pour eux un centre, une mère, une médiatrice, et la paix rentra dans leurs âmes.

Quand ceux qui avaient été témoins de l’Ascension revinrent à Jérusalem, les Juifs éprouvèrent un certain effroi. J’en vis beaucoup fermer leurs portes et leurs boutiques : plusieurs se réunirent ensemble dans certaines maisons. Déjà pendant les jours précédents, je les avais vus particulièrement inquiets et tourmentés : ils le furent aujourd’hui à un haut degré.

l’Ascension de Jésus eut lieu sur le point le plus élevé de la montagne des Oliviers

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