Bapteme de Jesus Christ

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Premier mystere lumineux du Rosaire ( chapelet ) :

 

Le Bapteme de Jésus Christ au Jourdain :

 

Bapteme de Jesus

Bapteme de Jesus Christ au Jourdain

 

 

1-  d’après les visions et paroles de Jésus données à Maria Valtorta dans  « l’Evangile tel qu’il m’a été révélé » :

2 –  puis d’après les visions de Anne Catherine Emmerich , cliquez ici pour y accéder

3 – paroles de Jésus

 

Je vois une plaine inhabitée et sans végétation. Il n’y a pas de champs cultivés, quelques rares plantes formant çà et là des touffes, comme des familles de végétaux là où le sol a un peu de profondeur et se trouve moins aride. Remarquez que ce terrain aride et inculte est à ma droite alors que le Nord se trouve derrière moi, et se prolonge pour moi dans la direction du Sud.

A gauche, en revanche, je vois un fleuve aux berges plutôt basses qui coule lentement lui aussi du Nord au Sud. D’après le mouvement très lent de l’eau, je comprends que son lit n’a pas une pente très forte et que ce fleuve coule dans une sorte de dépression de la plaine. Le courant est à peine suffisant pour empêcher la stagnation de l’eau et la formation d’un marécage. L’eau n’a pas de profondeur: c’est un point où l’on aperçoit le fond. J’estime qu’il n’y a pas plus d’un mètre de profondeur, un mètre et demi au maximum. Large comme l’Arno vers S. Minato-Empoli : je dirais vingt mètres. Mais je n’ai pas le coup d’œil et mes estimations sont approximatives. Pourtant l’eau est d’un azur légèrement vert à proximité des berges où l’humidité du sol entretient une bande verte touffue qui réjouit l’œil fatigué de cette morne étendue de pierres et de sable qui s’étend indéfiniment en avant.

Cette voix intérieure dont je vous ai expliqué que j’entends m’expliquer ce que je dois remarquer et savoir, m’avertit que je vois la vallée du Jourdain. 17> Je l’appelle vallée, parce que c’est l’appellation habituelle de la place où coule un fleuve, mais ici, il me paraît inexact de lui donner ce nom parce que une vallée suppose des collines et dans le voisinage je n’en vois pas trace, En résumé, je me trouve près du Jourdain, et l’espace désolé que j’aperçois sur ma droite est le désert de Juda.

Si parler de désert est juste pour désigner ce lieu inhabité et sans trace du travail de l’homme, il convient moins à l’idée que nous nous faisons du désert. Ici, pas de dunes du désert comme nous le concevons, mais seulement une terre dénudée parsemée de pierres et de débris, comme sont les terrains d’alluvion après une crue.

Dans le lointain, des collines. Et puis, près du Jourdain une grande paix, une ambiance spéciale qui dépasse celle d’un paysage ordinaire, quelque chose qui rappelle ce qu’on ressent sur les bords du lac Trasimène. C’est un lieu qui évoque des vols angéliques et des voix célestes. Je ne sais pas bien exprimer ce que j’éprouve, mais j’ai le sentiment de me trouver dans un lieu qui parle à l’esprit.

Pendant ces observations, je vois la scène envahie par les gens le long – par rapport à moi – de la rive droite du Jourdain. Il y a beaucoup d’hommes et une grande variété d’habillements. Quelques-uns semblent des gens du peuple, d’autres des riches, il yen a assez, plusieurs paraissent des pharisiens, avec leurs vêtements ornés de franges et de galons.

Au milieu, debout sur un rocher un homme que je reconnais du premier coup pour le Baptiste bien que ce soit la première fois que je le vois. Il parle à la foule et je vous assure que sa prédication manque plutôt de douceur. Jésus a appelé Jacques et Jean « les fils du tonnerre », mais alors quel nom donner à ce fougueux orateur ? On pourrait pour Jean Baptiste parler de coup de foudre, d’avalanche, de tremblement de terre, tant il est impétueux et sévère dans son discours et ses gestes.

Il parle de la venue du Messie et exhorte les auditeurs à préparer leurs cœurs en les débarrassant de ce qui les encombre et en redressant leurs pensées. Mais c’est un parler frénétique et rude : Le Précurseur n’a pas la main légère de Jésus pour soigner les blessures des cœurs. C’est un médecin qui les met à nu, fouille et taille sans pitié.

18> Pendant que je l’écoute – je ne rapporte pas ses paroles, parce que ce sont celles des Évangélistes mais qui dévalent en un discours torrentiel – je vois s’avancer le long d’un sentier le long de la bordure herbeuse et ombragée qui côtoie le Jourdain, mon Jésus. Ce chemin de campagne, plutôt sentier que chemin, semble dessiné par les caravanes et les voyageurs qui pendant des années et des siècles l’ont parcouru pour arriver à un point où le fond du lit se relève et permet de passer à gué. Le sentier continue sur l’autre rive du fleuve et se perd dans la verdure de l’autre berge.

Jésus est seul. Il marche lentement et en avançant il arrive derrière Jean. Il avance sans bruit, tout en écoutant la voix tonnante du Pénitent du désert, comme si Jésus était aussi une des nombreuses personnes qui venaient vers Jean pour se faire baptiser et se préparer à la purification pour la venue du Messie. Rien ne distingue Jésus des autres gens. Il semble un homme du peuple pour son vêtement, un seigneur pour la beauté de ses traits, mais aucun signe divin ne le distingue de la foule.

Cependant on dirait que Jean sent une particulière émanation spirituelle. Il se retourne et identifie tout de suite la source de cette émanation. Il descend vivement du rocher qui lui servait de chaire et s’en, va d’un air dégagé vers Jésus qui est arrêté à quelques mètres d’un groupe et s’appuie au tronc d’un arbre.

 Jésus et Jean se fixent un moment. Jésus, avec son regard d’azur, si doux. Jean avec son œil sévère, très noir, plein d’éclairs. Les deux, vus rapprochés, sont l’antithèse l’un de l’autre. Tous les deux grands – c’est leur unique ressemblance – ils sont différents pour tout le reste. Jésus blond, aux longs cheveux peignés, au teint blanc ivoire, aux yeux d’azur, au vêtement simple, mais majestueux. Jean, hirsute aux cheveux noirs qui retombent à plat sur les épaules et taillés en escalier, avec une barbe noire coupée à ras qui lui couvre presque tout le visage qui n’empêche pas de découvrir ses joues creusées par le jeûne, des yeux noirs fiévreux, la peau bronzée par le soleil et les intempéries et le poil épais qui la couvre, demi-nu avec son vêtement de peau de chameau retenu à la taille par une ceinture de peau et qui lui couvre le torse, descendant à peine au dessous de ses flancs amaigris et laissant à droite les côtes découvertes, les côtes sur lesquelles se trouve, unique tissu, la peau tannée par l’air : En vis à vis, on dirait un sauvage et un ange.

Jean, après avoir fixé sur Lui son regard pénétrant, s’écrie : « Voici l’Agneau de Dieu. Comment peut-il se faire que mon Seigneur vienne vers moi ? » 19> Jésus répond tranquillement : « C’est pour accomplir le rite de pénitence. »

« Jamais, Seigneur. C’est moi qui dois venir à Toi pour être sanctifié, et c’est Toi qui viens vers moi ? »

Et Jésus, en lui mettant une main sur la tête, parce que Jean s’était incliné devant Jésus, lui répond : « Permets que tout se fasse comme je veux, pour que s’accomplisse toute justice et que ton rite achemine les hommes vers un plus haut mystère et qu’il leur soit annoncé que la Victime est dans ce monde. »

Jean l’observe avec un œil dont une larme adoucit le regard, et le précède vers la rive. Jésus enlève son manteau et sa tunique, gardant une sorte de caleçon court et descend dans l’eau où se trouve déjà Jean. Jean le baptise en Lui versant sur la tête de l’eau du fleuve, avec une sorte de tasse suspendue à sa ceinture et qui semble être une coquille ou une demi-calebasse séchée et vidée.

Jésus est proprement l’Agneau, Agneau dans la blancheur de sa chair, la modestie de ses traits, la douceur de son regard.

Pendant que Jésus remonte sur la rive, et qu’après s’être vêtu; il se recueille en prière, Jean le montre à la foule et témoigne de l’avoir reconnu au signe que l’Esprit de Dieu lui avait indiqué et qui désignait infailliblement le Rédempteur.

Mais je suis polarisée par le spectacle de Jésus qui prie et je ne vois plus que cette figure lumineuse qui se détache sur le fond vert de la rive.

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Paroles de Jésus :

« Jean n’avait pas besoin de signe pour lui-même. Son esprit, présanctifié dès le sein de sa mère était en possession de cette vue de l’intelligence surnaturelle qui aurait été le lot de tous les hommes sans la faute d’Adam.

Si l’homme était resté en état de grâce, dans l’innocence et la fidélité à son Créateur, il aurait vu Dieu à travers les apparences extérieures. 20> On dit dans la Genèse que le Seigneur Dieu parlait familièrement avec l’homme innocent et que l’homme ne. s’évanouissait pas en entendant cette voix et la discernait sans se tromper. Tel était le sort de l’homme : voir et comprendre Dieu, comme un fils à l’égard de son père. Puis la faute est venue et l’homme n’a plus osé regarder Dieu, n’a pu savoir découvrir et comprendre Dieu. Et il le sait de moins en moins.

Mais Jean, mon cousin Jean, avait été purifié de la faute quand la Pleine de Grâce s’était penchée avec amour pour embrasser celle qui autrefois stérile était devenue féconde, Élisabeth. Le bébé avait sauté de joie dans son sein en sentant les écailles de la faute tomber de son âme comme une croûte qui tombe d’une plaie au moment de la, guérison. L’Esprit Saint qui avait fait de Marie la Mère du Sauveur, commença son œuvre de salut à travers Marie, Ciboire Vivant du Salut Incarné pour cet enfant qui allait naître, destiné à m’être uni, non pas tant par le sang que par la mission qui fit de nous comme les lèvres qui forment la parole. Jean c’était les lèvres et Moi la Parole. Lui le Précurseur dans l’Évangile et sa destinée de martyr. Moi, Celui qui donne ma divine perfection à l’Évangile inauguré par Jean et son martyre pour la défense de la Loi de Dieu.

Jean n’avait besoin d’aucun signe, mais pour l’épaisseur de l’esprit des autres, un signe était nécessaire. Sur quoi Jean aurait-il fondé son affirmation sinon sur une preuve irrécusable que les yeux des hommes lents à voir et les oreilles paresseuses auraient perçue ?

Moi, également, je n’avais pas besoin de baptême. Mais la Sagesse du Seigneur avait jugé que ce devait être l’instant et la façon de se rencontrer. En faisant sortir Jean de sa grotte dans le désert et Moi de ma maison il nous unit en ce moment pour ouvrir sur Moi le Ciel et en faire descendre Soi-Même, Colombe Divine, sur Celui qui aurait à baptiser les hommes avec cette Colombe et faire descendre du Ciel l’annonce encore plus puissante de cette angélique pensée de mon Père:  » Voici mon Fils Bien Aimé, en qui je me suis complu « . C’est pour que les hommes n’eussent pas d’excuse ou de doute pour savoir s’ils devraient me suivre ou non.

Les manifestations du Christ ont été nombreuses. La première, après la naissance fut celle des Mages, la seconde au Temple, la troisième sur les rives du Jourdain. Puis vinrent les autres manifestations innombrables que je te ferai connaître, 21> parce que mes miracles sont des manifestations de ma nature divine jusqu’aux derniers, de ma Résurrection et de mon Ascension au Ciel. Ma patrie fut comblée de mes manifestations. Comme des semences jetées aux quatre points cardinaux, elles arrivèrent en toute couche et tout endroit de la vie : aux bergers, aux puissants, aux savants, aux incrédules, aux pécheurs, aux prêtres, aux dominateurs, aux enfants, aux soldats, aux Hébreux, aux Gentils.

Maintenant encore, elles se répètent, mais comme alors le monde ne les accepte pas ou plutôt il n’accueille pas les miracles actuels et il oublie ceux du passé. Eh bien, je ne renonce pas. Je me répète pour vous sauver, pour vous amener à la foi en Moi.

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Le Bapteme de Jésus Christ au Jourdain :

 

( d’apres les visions de Anne Catherine Emmerich )

 

Jésus, marchant plus vite que Lazare, arriva deux heures avant lui au lieu où Jean baptisait. Le jour commençait à poindre lorsqu’il se trouva dans le voisinage de ce lieu, au milieu d’une troupe de gens qui allaient aussi au baptême. Il faisait route avec eux et ils ne le connaissaient pas : toutefois ils le regardaient attentivement, car il y avait en lui quelque chose qui les frappait. Quand ils arrivèrent, il était tout à fait jour. une multitude considérable était rassemblée et Jean prêchait avec beaucoup de feu sur l’approche du Messie, sur la pénitence et sur ce qu’il devait se retirer bientôt. Jésus se tenait au milieu de la foule des auditeurs. Jean eut le sentiment de sa présence ; il le vit et fut rempli d’une joie et d’une ardeur inaccoutumées : mais il n’interrompit pas son discours et se mit ensuite à baptiser.
Il avait déjà donné le baptême à plusieurs personnes et il était environ dix heures lorsque Jésus, confondu dans les rangs des néophytes, descendit aussi à son tour au réservoir. Alors Jean s’inclina devant lui et dit :  » J’ai besoin d’être baptisé par vous et c’est vous qui venez à moi ? « . Jésus lui répondit :  » Laissez faire, car il convient que nous accomplissions toute justice, que vous me baptisiez et que je sois baptisé par vous.  » il lui dit aussi : «  Vous recevrez baptême du Saint Esprit et du sang.  » Alors Jean l’invita à le suivre à l’île. Jésus répondit qu’il le ferait, mais qu’alors il fallait porter dans l’autre bassin de l’eau dont tous avaient été baptisés ; que tous ceux qui étaient ici avec lui fussent aussi baptisés là et que l’arbre auquel il se tiendrait fût transplanté plus tard au lieu ordinaire du baptême afin que tous fissent comme lui.

Le Sauveur Suivit donc Jean et deux de ses disciples André et Saturnin (André était venu ici de Capharnaum avec les neuf disciples et compagnons du Seigneur dont il a été parlé plus haut) il se rendit sur l’île en passant le pont et entra dans une petite tente dressée au côté oriental de la fontaine baptismale pour qu’on pût s’y déshabiller et s’y rhabiller. Les disciples vinrent avec lui sur l’île, mais les hommes se tinrent au bout du pont pendant qu’une grande foule se pressait sur le rivage. Trois hommes environ pouvaient se tenir sur le pont à côté les uns des autres : Lazare était l’un de ceux qui se trouvaient le plus en avant.

La fontaine baptismale était dans une excavation octogone, descendant en pente douce, au fond de laquelle un rebord également octogone entourait la fontaine elle même : celle ci était en communication avec le Jourdain par cinq conduits souterrains. L’eau entourait le rebord tout entier et entrait dans la fontaine par des brèches qu’on y avait laissées. Trois de ces coupures étaient visibles au côté septentrional de la fontaine par où l’eau entrait, les deux autres par où l’eau s’écoulait, placées au côté méridional, étaient recouvertes, car c’était là le lieu de la cérémonie et celui par lequel on avait accès à la fontaine : c’est pourquoi l’on n’y voyait pas l’eau circuler autour du rebord. De ce côté, des marches recouvertes de gazon conduisaient jusqu’à la fontaine en descendant la pente de l’excavation qui avait à peu près trois pieds de hauteur.

Au sud est, sur le bord de l’eau était une pierre triangulaire d’un rouge brillant encastrée dans le rebord de la fontaine : un des côtés était tout contre l’eau et la pointe était tournée vers la terre. Ce côté du rebord auquel les marches conduisaient était un peu plus élevé que celui du nord où étaient les trois ouvertures pour laisser arriver l’eau. Du côté du sud ouest on descendait par une marche sur l’autre partie du rebord qui était un peu plus basse et c’était par là seulement qu’on pouvait y arriver. Dans la fontaine même, devant la pierre triangulaire, s’élevait un arbre verdoyant à la tige élancée.

L’île n’était pas parfaitement unie, mais un peu plus élevée au milieu : elle était en partie sur fond de rocher ; il y avait aussi des places où le sol était moins dur. Elle était couverte de gazon. Au milieu s’élevait un arbre dont les branches s’étendaient au loin ; les douze arbres plantés autour de l’île s’unissaient par le sommet aux branches de cet arbre qui était au centre, et entre ces douze arbres il y avait une haie formée de plusieurs petits arbustes.

Les neuf disciples de Jésus qui avaient toujours été avec lui dans les derniers temps descendirent a la fontaine et se tinrent sur le rebord. Jésus ôta son manteau dans la tente, puis sa ceinture et une robe de laine jaunâtre, ouverte par devant et qui se fermait avec des lacets, puis cette bande de laine étroite qu’on portait autour du cou, croisant sur la poitrine et qu’on roulait autour de la tête la nuit et par le mauvais temps. Il lui restait encore sur le corps une chemise brune faite au métier avec laquelle il sortit et descendit au bord de la fontaine où il l’ôta en la retirant par la tête. Il avait autour des reins une bande d’étoffe qui enveloppait chacune des jambes jusqu’à la moitié des pieds. Saturnin reçut tous ces vêtements et les donna à garder à Lazare, qui se tenait au bord de l’île.

Alors Jésus descendit dans la fontaine où l’eau lui venait jusqu’à la poitrine. Il avait le bras gauche passé autour de l’arbre, et il tenait la main droite sur sa poitrine ; la bandelette qui ceignait les reins était détachée aux extrémités, et flottait sur l’eau. Jean était debout au bord méridional de la fontaine : il tenait un plat avec un large rebord, à travers lequel couraient trois cannelures : il se baissa, puisa de l’eau et la fit couler en trois filets sur la tête du Seigneur. un filet coula sur le derrière de la tête, un autre sur le milieu, le troisième sur le front et le visage.

Je ne sais plus bien les paroles que Jean prononçait en administrant le baptême, mais c’étaient à peu près celles ci : « Que Jéhova, par les chérubins et les séraphins, répande sa bénédiction sur toi, avec la sagesse, l’intelligence et la force. « Je ne sais pas bien si ce furent précisément ces trois derniers mots ; mais c’étaient trois dons pour l’esprit, l’âme et le corps ; et là dedans était aussi compris tout ce dont chacun avait besoin pour rapporter au Seigneur un esprit, une âme et un corps renouvelés.

Pendant que Jésus sortait de la fontaine, André et Saturnin, qui se tenaient auprès de la pierre triangulaire, à la droite du précurseur, l’enveloppèrent d’un drap, pour qu’il s’essuyât, et lui passèrent une longue robe baptismale de couleur blanche (1) ; et, quand il fut monté sur la pierre rouge triangulaire qui était à droite de la fontaine, ils lui mirent la main sur les épaules pendant que Jean la lui mettait sur la tête.

Quand cela fut fait, au moment où ils se préparaient à remonter les degrés, la voix de Dieu se fit entendre au dessus de Jésus, qui se tenait, seul, en prière, sur la pierre. Il vint du ciel un grand bruit, comme le bruit du tonnerre, et tous les assistants tremblèrent et levèrent les yeux en haut. une noce blanche et lumineuse s’abaissa, et je vis au dessus de Jésus une forme ailée resplendissante, dont la lumière l’inonda comme un fleuve. Je vis aussi comme le ciel ouvert, et l’apparition du Père céleste sous sa forme accoutumée, et j’entendis, dans la voix du tonnerre, ces paroles :  » C’est mon Fils bien aimé en qui je me complais « .

Note 1 : Auparavant on ne mettait sur les baptisés qu’un drap blanc de petite dimension, mais à partir du baptême de Jésus, on en employa un plus grand.

Jésus était tout inondé de lumière, et on pouvait à peine le regarder : toute sa personne était transparente ; je vis aussi des anges autour de lui.

 

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