Ne tente pas le Seigneur ton Dieu

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( d’après les visions de Maria Valtorta )

« Ne tente pasle Seigneur ton Dieu »

 

 

 

"Ne tente pas le Seigneur ton Dieu"est-il dit.

Trop souvent on oublie ce commandement. On tente Dieu quand on veut Lui imposer à Lui notre propre volonté. On tente Dieu quand, imprudemment on agit, contre les préceptes de la Loi, qui est sainte et parfaite et, en ce qu’elle a de spirituel, le principal, et qu’on s’occupe et se préoccupe de la chair que Dieu a créée. On tente Dieu quand, après avoir reçu son pardon, on revient au péché. On tente Dieu quand, après avoir reçu ses dons, on en fait naître un dommage en en usant égoïstement et sans penser à leur Auteur. On ne plaisante pas avec les dons de Dieu et on ne se moque pas de Lui. Trop souvent cela arrive.

554> Hier vous avez vu le châtiment qui atteint ceux qui se moquent de Dieu. Le Dieu Éternel, plein de pitié pour qui se repent, n’est au contraire que sévérité pour celui qui ne se repent pas et n’accepte pas de changer. Vous venez à Moi pour entendre la parole de Dieu. Vous venez à Moi pour avoir le miracle. Vous venez à Moi pour avoir le pardon. Et le Père vous donne la parole, le miracle et le pardon. Et Moi, je ne regrette pas le Ciel parce que je peux vous donner le miracle et le pardon et que je puis vous faire connaître Dieu.

L’homme est tombé hier, foudroyé comme Nadab et Abiu, par le feu de la colère divine. Mais pour vous, abstenez-vous de le juger. Seulement que ce qui est arrivé, nouveau miracle, vous fasse réfléchir sur la manière d’agir pour avoir Dieu pour ami. Lui voulait l’eau de la pénitence, mais sans esprit surnaturel. Il la voulait avec une mentalité humaine. Comme une pratique magique qui le guérît de la maladie et le délivrât du malheur. Son corps et sa récolte, il n’avait pas d’autre but. Rien pour sa pauvre âme. Elle n’avait pas de valeur pour lui. Ce qui comptait pour lui, c’était la vie et l’argent.

Je dis : le cœur est là ou est le trésor et le trésor est là où est le cœur. C’est donc dans le cœur que se trouve le trésor. Lui, dans le cœur n’avait soif que de vivre et de posséder beaucoup d’argent. Comment le procurer ? Par un moyen quelconque, même par le crime. Et alors, demander le baptême n’était-ce pas se moquer de Dieu et Le tenter ? Il aurait suffi d’un repentir sincère pour sa longue vie de péché, pour lui procurer une sainte mort et même ce qu’il pouvait avoir avec justice sur la terre. Mais lui était l’impénitent. N’ayant jamais aimé personne en dehors de lui-même, il en arriva à ne pas s’aimer lui-même car la haine tue jusqu’à l’amour animal et égoïste qu’on a pour soi. C’étaient les larmes d’un repentir sincère qui devaient être son eau lustrale. Et qu’il en soit ainsi pour vous tous qui m’écoutez. Car personne n’est sans péché et tous, par conséquent, vous avez besoin de cette eau. Elle descend pressée par le cœur, elle lave, rend la virginité à ce qui était profané, relève celui qui est tombé, rend la vigueur à celui que la faute avait saigné à blanc.

Cet homme ne se préoccupait que des misères de la terre. Mais il n’y a qu’une misère qui doit faire réfléchir l’homme. C’est l’éternelle misère de perdre Dieu. Cet homme n’oubliait pas de faire les offrandes rituelles, mais il ne savait pas offrir à Dieu un sacrifice spirituel, c’est à dire s’éloigner du péché, faire pénitence, demander par ses actes le pardon. 555> Les offrandes hypocrites, faites avec des richesses provenant de biens mal acquis, c’est comme inviter Dieu à se faire complice des mauvaises actions de l’homme. Cela peut-il jamais arriver ? N’est-ce pas se moquer de Dieu que d’avoir cette audace ? Dieu repousse loin de Lui celui qui dit : "Voilà mon sacrifice" mais il brûle de continuer sa vie de péché. Est-ce que par hasard le jeûne corporel sert à quelque chose lorsque l’âme ne s’impose pas le jeûne du péché ?

Que la mort de l’homme qui a eu lieu ici vous fasse réfléchir sur les conditions nécessaires pour être vraiment aimés par Dieu, Maintenant, dans son riche palais, les parents et les pleureurs mènent le deuil sur sa dépouille que l’on va bientôt conduire au tombeau.

Oh ! vrai deuil et vraie dépouille ! Il n’est plus qu’une dépouille !Rien d’autre qu’un deuil sans espérance. Car l’âme, déjà morte, sera pour toujours séparée de ceux qu’il aima par parenté ou par affinité des idées. Si même un séjour identique les unit pour toujours, la haine qui y règne les séparera. Et alors la mort est une "vraie" séparation. Il vaudrait mieux que, au lieu des autres, ce soit l’homme qui pleure sur lui-même quand il a tué son âme. Et que, par ces pleurs d’un homme contrit et humble, il rende à l’âme la vie avec le pardon de Dieu.

Allez, sans haine ou commentaire, sans autre chose que l’humilité. Comme Moi qui sans haine, mais avec une juste appréciation, ai parlé de lui. La vie et la mort enseignent à bien vivre et à bien mourir, pour conquérir la Vie qui n’est pas sujette à la mort. La paix soit avec vous."

Il n’y a pas de malades ni de miracles, et Pierre dit aux trois disciples du Baptiste : "J’en suis fâché pour vous."

"Oh ! il ne faut pas l’être. Nous croyons sans voir. Nous avons eu le miracle de sa naissance pour nous rendre croyants. Et maintenant nous avons sa parole pour confirmer notre foi. Nous ne demandons que d’y être fidèles jusqu’au Ciel comme Jonas, notre frère."

 

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